On l’a envoyé sur Terre pour sauver les gens. Mais ils ne voulaient pas être sauvés. Alors Odzanadiel a rangé ses ailes, attrapé une vieille valise-percussion et décidé de chanter à la place. C’est comme ça qu’est né ØDZI, un ange en burn-out, poète malgré lui, chanteur à texte sans dogme. Un pied dans le folk, l’autre dans la pop, le cœur du côté des sensibles qu’on traite de fragiles, et la rage douce des héros sans gloire. Son répertoire, nourri de Brassens, Tété ou encore Shakey Graves, ressemble à une cabane faite de souvenirs, de lucidité et de tendresse timide. Il chante comme on tend une main — à ceux qui doutent, à ceux qui pleurent en cachette, à ceux qui pensent trop fort.
Entre deux chansons, il parle. Il déconne. Il confesse. Et parfois, il fait sourire les gens… juste avant qu’ils plissent les yeux en comprenant ce qu’ils viennent d’entendre. Parce qu’ØDZI ne veut pas briller. Il veut qu’on se reconnaisse en lui. Et qu’un jour, peut-être, on ose dire à voix haute ce qu’il murmure à notre place.